mardi 23 mars 2010

Retro cogito

Voici un article lu ce matin qui résonne assez bien avec ce qui se passe dans ma tête depuis le lancement de la belle campagne pour les élections régionales.
Parce que, quelques jours avant le premier tour, j'étais fermement décidée à ne pas rentrer dans l'isoloir.
Parce que, pensant penser de travers, je me suis laissée embarquer.
J'étais consentante.
J'y suis allée de mon plein gré, jeter un bulletin dans l'urne.
Mais là, aujourd'hui, vais-je déchirer définitivement ma carte d'électeur?
Uhm.
Non pas ! Je vais la garder, comme une relique.
Comme on garde une vieille photo de soi et que, quand on s'y voit, on constate qu'on a changé.

C'EST ICI QUE CA SE PASSE

2 commentaires:

jean-jacques a dit…

comme souvent dans ces cas là, en regardant "la carte" j'ai envie de demander heu! y'a rien d'autre au menu? et au bout du compte je me le fabrique ce fichu bulletin avec deux trois rimes, une jolie phrase lue quelque part...enfin quoi, je deviens ainsi artisan électeur sans illusions et apprenti rebelle de l'isoloir!
soupir!...

piedssurterre a dit…

Belle idée, Jean-Jacques.
Je n'ai plus d'illusions. je garde donc mes révoltes pour le peu de personnes qui passent par ici, en espérant à terme que la goutte d'eau que je suis incitera peut-être un jour certains à se poser de nouvelles questions, juste ça, c'est déjà pas mal.